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Comment réussir ses recrutements ?

Le marché de l’emploi devient de plus en plus complexe et réussir ses recrutements aussi. En tant que chef d’entreprise vous devez vous adapter ! 

Beaucoup de secteurs manquent de candidats et beaucoup d’entreprises manquent de ressources humaines. 

Alors plus que jamais il est nécessaire de se poser cette question : comment recruter efficacement ? 

Sélectionner le collaborateur en ligne avec le profil recherché est le point de départ de la constitution d’une équipe performante. 

Un recrutement raté peut avoir un impact négatif important sur l’équipe et sur l’entreprise ! 

Il est donc essentiel d’avoir un système de recrutement efficace. 

Voici les 4 étapes pour réussir ses recrutements : 

1/ La fiche de poste. 

Etablir la fiche de poste permet de poser clairement les points suivants avant de démarrer le recrutement : 

  • La mission et le rôle 
  • Les différentes tâches et responsabilités 
  • Les compétences métiers requises (savoir-faire) 
  • Les qualités attendues (savoir-être) 
  • Les liens hiérarchiques et fonctionnels 

Face aux difficultés grandissantes concernant la pénurie de candidats dans certains métiers, il est primordial de lister les compétences absolument nécessaires pour le poste tout en ouvrant le champs des possibles à des personnes qui n’ont pas forcément l’expérience dans le poste précis. 

Par exemple, vous recrutez un technicien pour installer des produits d’alarme et vidéosurveillance.  

Quelles sont les compétences métier que la personne doit absolument avoir si elle n’a jamais travaillé dans ce domaine ? Cela pourrait être : savoir tirer des câbles réseau, savoir programmer un équipement via un logiciel, savoir utiliser une perceuse pour installer physiquement les équipements. 

Dans ce cas, vous pouvez recruter des candidats ayant une expérience dans des métiers d’installation télécom et ou informatiques. 

 

2/ L’annonce. 

Votre annonce doit être attractive afin de vous différencier des offres concurrentes et de motiver les candidats à postuler. 

Aujourd’hui il convient de penser marketing pour vos recrutements, au même titre que les actions que vous mettez en place pour trouver de nouveaux clients. 

Votre annonce doit donc mettre en avant les éléments suivants : 

  • Présentation de l’entreprise et de sa mission 
  • La description du poste 
  • Ce que l’entreprise apporte au candidat (sens, développement des compétences, flexibilité dans l’organisation du travail, qualité de vie au travail) 
  • Ce que vous attendez du candidat (expérience, compétences : savoir-être et savoir-faire). 
  • Les éléments liés à la rémunération et aux avantages. 
  • Les conditions pour postuler. 

 

3/ L’entretien de recrutement. 

Afin de mettre toutes les chances de votre côté pour embaucher la bonne recrue, la préparation et le suivi de l’entretien de recrutement sont primordiales. 

Voici quelques astuces : 

  • Lister les critères les plus importants et sur lesquels vous ne voulez pas transiger (savoir-être et savoir-faire). 
  • Prévoir une grille d’évaluation qui sera utilisée pour tous les candidats. 
  • Préparer le déroulé de l’entretien : durée, différentes parties (présentation de l’entreprise et du poste, présentation du candidat, échanges, conclusion). 
  • Inviter un collaborateur, qui travaille dans le même service que la personne recrutée, à préparer, à participer à l’entretien et à évaluer. 

 

4/ L’intégration. 

Bien recruter c’est aussi bien intégrer le collaborateur ou la collaboratrice. 

Il vous faut donc prévoir votre système d’intégration dès le recrutement. 

La première chose est de créer une checklist des éléments à prévoir pour l’arrivée de la personne (contrat de travail, bureau, ordinateur, téléphone, licences des logiciels, adresse email,…). 

Ensuite, il convient d’annoncer son arrivée à l’équipe par email quelques jours avant en mettant le nouveau collaborateur en copie. Ainsi il sera attendu par l’équipe, et il aura la bonne surprise de découvrir votre email de bienvenue dans sa boite de réception ! 

Dans cet email vous pouvez préciser les informations suivantes : 

  • Date de prise de poste 
  • Fonction / missions de la recrue 
  • Heure du café d’accueil 
  • Un mot sur la nouvelle recrue (expérience passée, centre d’intérêt…) 

Il vous faut ensuite un plan d’intégration qui comportera : 

  • Pour le premier jour : café d’accueil le matin avec l’équipe. Puis réunion avec le N+1 pour présenter l’entreprise et le poste (rôles, missions), définir clairement les objectifs de la période d’essai et les jalons associés, présenter le programme des mois à venir. 
  • L’agenda des différentes séances de travail et de formation avec les autres membres de l’équipe. 
  • Le planning des différents entretiens prévus pendant la période d’intégration des points d’étape réguliers avec le collaborateur. 

 

Réussir ses recrutements est l’une des 6 clés d’une équipe gagnante. Pour en savoir plus, contactez-nous. 

 

Vaincre la résistance au changement de nos managers et collaborateurs

Plus que jamais nous devons nous adapter à l’évolution de notre monde et les entreprises aussi.

On peut même dire que le covid nous aura permis d’accélérer sur bien des plans : organisationnel, technologique et informatique, RH sans parler du marketing et des offres qui doivent prendre en compte les nouveaux usages des consommateurs ou des professionnels en BtoB.

Alors bien sûr, continuer sur cette lancée et initier des changements : OUI !

Et en utilisant quelques astuces pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis :

1. Avant de communiquer sur un changement il convient d’analyser précisément ce que cela change fondamentalement sur le plan humain. Or, cette question est difficile, elle suppose de faire un diagnostic sur les forces de l’entreprise et aussi ce qui va falloir faire évoluer pour réussir. Donc, il convient de s’intéresser à ce qui fait le travail au quotidien : les comportements.

Questions à se poser pour réussir la nouvelle stratégie ou la nouvelle organisation :

Quels sont les comportements indispensables à faire bouger pour tous les salariés ?

Est-ce que cela doit changer le management et notamment les priorités pour les managers ?

 

2. Avant de mettre en mouvement toute l’entreprise (des dirigeants aux collaborateurs) il est essentiel que chacun à son niveau comprenne où on va (en ayant eu les réponses à toutes ses questions) et commence à se représenter ce qui va changer pour lui en levant ses propres freins et habitudes.

Il est donc nécessaire de mettre en place une communication adaptée pour expliquer les raisons et les tenants et aboutissants du changement.

 

3. Plutôt que considérer la résistance au changement comme un manque d’efforts de la personne (manager ou collaborateur) voire une attitude nuisible au projet, cherchez à comprendre ce qu’il y a derrière (tendance comportementale, croyances limitantes, incompréhensions, manque de confiance en soi,…) et à réfléchir si possible en collectif aux solutions pour dépasser ce blocage potentiel.

 

Pour en savoir plus sur cette approche du changement pragmatique et éprouvée, contactez notre coach Sandrine Caillé.

La place des ressources humaines dans la performance de l’entreprise

La gestion des ressources humaines joue un rôle clé au sein des organisations. Elle désigne le système permettant de gérer et accompagner le développement des personnes travaillant au sein d’une entreprise.
Le recrutement est l’une des missions clés de la gestion des ressources humaines. Plus largement, les fonctions RH gèrent l’ensemble des activités liées à la formation, la rémunération, les avantages du personnel ainsi que les relations entre les collaborateurs, et entre collaborateurs et employeurs. Autrement dit, la gestion des ressources vise à optimiser la productivité de l’entreprise en tirant le meilleur parti de ses effectifs.
De plus, développer une équipe performante est un processus permettant de faire fonctionner l’entreprise sans le dirigeant.
Une équipe efficace doit partager la vision, la mission, la culture et les règles de fonctionnement de l’entreprise, et idéalement devrait contribuer à leur définition.
Les patrons d’entreprise ont les collaborateurs qu’ils méritent. Le monde des affaires comme celui de la vie en général, est un miroir qui reflète votre image, vous attirerez des personnes conformes à votre image. Si vous voulez avoir d’excellents collaborateurs, vous vous devez d’être un excellent leader et de diriger une excellente entreprise. Une entreprise moyenne attirera des collaborateurs moyens.
Analysez-vous et votre entreprise, les meilleurs collaborateurs souhaiteraient-ils travailler avec vous ? Dans le cas contraire, que pourriez-vous changer pour leur donner l’envie de rejoindre votre équipe ?

Quelles sont vos missions pour bien gérer vos ressources humaines ?
🎯Le recrutement et l’intégration des salariés
🎯La rémunération du personnel
🎯La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences
🎯L’amélioration des conditions de travail
🎯L’accompagnement de vos collaborateurs pour leur permettre de grandir

Quels sont les enjeux ?
L’importance de bien gérer et manager vos ressources humaines peut s’appréhender à plusieurs niveaux :
-Sur le plan de la production, cela va permettre à l’entreprise de disposer d’un personnel compétent qui pourra améliorer la productivité et la qualité de l’entreprise.
-Sur le plan commercial, cela va contribuer au recrutement de personnel de vente (vendeurs, directeurs de magasin) efficaces et motivés. Grâce à eux, le business pourra donc se développer.
-Sur le plan financier, une gestion pertinente du personnel va vous permettre de considérer le salaire non plus comme un coût pour l’entreprise, mais comme un investissement.
-Sur le plan stratégique, une équipe solide et motivée permet à l’entreprise de se différencier de la concurrence grâce à l’excellence de son personnel. Ses salariés vont permettre à l’entreprise de créer une valeur supplémentaire pour les clients.
En résumé les ressources humaines ont une place très importante dans l’entreprise.
Votre équipe constitue votre entreprise.
Ce sont vos collaborateurs qui font tourner votre entreprise.
Si ce n’est pas votre cas, il est très important de vite changer cela.

Si vous souhaitez évaluer votre leadership, nous vous invitons à aller faire notre quiz juste ici 😉🚀

Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous

Comment bien gérer son équipe commerciale ?

Avoir une équipe commerciale performante est le rêve de tout dirigeant car c’est la garantie d’optimiser les résultats de l’entreprise.
Le recrutement des commerciaux est une étape fondamentale pour le bon fonctionnement de l’entreprise.
Travailler le leadership des directeurs ou responsables commerciaux est nécessaire pour garder une forte motivation des équipes commerciales.
Il y a plusieurs astuces pour bien gérer son équipe commerciale en tant que chef d’entreprise :

-Recruter les profils correspondants à vos attentes et besoins
Vous le savez, il y a deux type de commerciaux : les chasseurs et les éleveurs (ou développeurs).
Il est important de définir quel type de profil vous souhaitez recruter.

-Apprendre à déléguer
Cela permet d’optimiser votre temps en vous consacrant à d’autres priorités et d’autre part, vous impliquez vos collaborateurs, ce qui va renforcer leur confiance et leur sentiment d’appartenance.

-Bien comprendre les besoins de son équipe
Être à l’écoute est une qualité essentielle pour un bon manager
En favorisant l’écoute et l’échange, vous allez développer une synergie d’équipe positive et performante qui vous permettra de progresser plus vite.

-Fixer des objectifs
Une équipe commerciale sans objectifs n’est pas une équipe commerciale !
Fixez des objectifs pour l’équipe et des objectifs individuels.

-Savoir communiquer
Une communication efficace est le meilleur moyen de progresser dans la même direction pour atteindre les objectifs fixés.
Echanger avec vos commerciaux sur ce qu’ils vivent sur le terrain.
Quelles sont leurs difficultés ?
Quels sont leurs enjeux ?
Que se passe-t-il sur le marché ?
Que fait la concurrence ?
Où en sont-ils de leur motivation ?
Comment pouvez-vous les aider ?

-Apprendre à dire non
Poser des limites est le meilleur d’affirmer sa place, ses choix et ses valeurs afin de garder une posture de manager.
Quand un commercial vous demande de venir avec lui en rendez-vous, devez-vous y aller systématiquement ?
Quand un autre commercial vous sollicite souvent pour établir des devis, devez-vous systématiquement le faire avec lui ?

-Accompagner dans le plan d’actions
Il est important de bien coordonner et planifier au quotidien toutes les actions de son équipe.

-Gérer la charge de travail de chacun
Il faut bien adapter la charge de travail de chaque personne. D’autant que cette charge peut s’alourdir pendant les périodes intensives.
Votre rôle est de partager de manière équitable la charge de travail entre vos collaborateurs pour éviter conflits et tensions inutiles.
Surtout si dans l’équipe vous avez des assistantes commerciales, assurez-vous que les charges de travail sont bien réparties.

-Savoir motiver
Votre rôle est de motiver, encourager et impliquer vos commerciaux.
Félicitez les à chaque commande signée !
Fêtez les grandes victoires !

Vous avez maintenant connaissance de toutes les astuces pour bien gérer votre équipe commerciale🚀

Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous

Pourquoi organiser un comité de direction dans une petite entreprise ?

La formation d’un comité de direction dans une entreprise de 20 à 25 personnes est souvent remise en question. Perte de temps, réunionite, discussions stériles… tant de craintes faisant que les chefs d’entreprise préfèrent souvent retarder la mise en place d’un comité de direction. Alors, à quel moment créer un comité et quels sont les avantages concrets pour l’entreprise ?

1- Quand est-il judicieux de créer un comité de direction ?

  • – L’entreprise grandit et le chef d’entreprise se retrouve seul pour prendre la majorité des décisions.
  • – La tête dans le guidon, le dirigeant ne prend assez de recul pour prendre un certain nombre de décisions stratégiques.
  • – Il a le sentiment que son équipe ne comprend pas ses choix et ne s’engage pas pour réaliser les objectifs globaux de l’entreprise.
  • – Ses principaux collaborateurs se désintéressent poliment des objectifs des autres services, entrant même souvent en conflit pour assurer leur performance individuelle. Ils sont motivés mais sont-ils impliqués ?

Si la fréquence de ces situations s’accélère, c’est le moment de lancer un comité de direction !

2- Pourquoi créer un comité de direction ?

Le comité de direction est un moyen de faire émerger une équipe de direction.

L’équipe de direction est constituée des cadres clés de l’entreprise, idéalement choisis pour leurs compétences techniques et managériales, l’appropriation des valeurs de l’entreprise mais aussi leur niveau d’engagement.

Le comité de direction (« Codir ») doit créer de la valeur !  Son objectif est d’augmenter la performance collective de l’entreprise et faire en sorte qu’elle soit supérieure à la somme des performances individuelles des différentes directions ou services.

3- Quels sont les effets immédiats ?

  • – La reconnaissance du rôle des membres du « Codir », qui font partie des « Happy Few», ceci les aide aussi à renforcer leur leadership vis-à-vis de leurs équipes.
  • – L’accès à l’information, souvent confidentielle, donnant des éléments de contexte pour mieux comprendre et accepter les décisions de la direction générale.
  • – La participation active aux prises de décision avec possibilité de donner son point de vue : on accepte davantage les décisions pour lesquelles on n’est pas forcément d’accord.
  • – L’accès pour le dirigeant à une approche enrichie par le partage des idées, tout en gagnant du temps: le « cerveau collectif » mentionné par Andrew Carnegie dans sa philosophie du succès. On évite ainsi de nombreuses réunions bilatérales.
  • – Le renforcement de la solidarité des membres: écouter les interventions de ses pairs plutôt que consulter ses messages, par exemple.
  • – Faciliter le travail d’équipe sur les dossiers transversaux avec une clarification des responsabilités de chacun.
  • – Donner aux membres de l’équipe de direction la possibilité de grandir, en sortant du quotidien, par la prise de recul.
  • – Permettre de diffuser une information homogène à tous les collaborateurs de l’entreprise, rapidement et de manière coordonnée.

Le « Codir » est un formidable moyen de renforcer son leadership, à condition de respecter quelques règles de base pour le démarrage des premiers comités de direction !

Concluons cet article par un dicton africain illustrant parfaitement l’intérêt de former une équipe de direction : « Tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin »

L’accompagnement par un coach d’affaires permettra d’adapter la mise en place à la situation de l’entreprise et les besoins/ attentes du dirigeant.

Jean-Yves David, coach d’affaires et de dirigeants certifié, Mentorys franchisé ActionCoach.

Vos collaborateurs sont-ils « concernés » ou « impliqués » ?

Tout chef d’entreprise doit connaître la différence entre un collaborateur « impliqué » et un collaborateur « concerné ». Une fois ces notions acquises, le dirigeant de PME comprendra les raisons de l’engagement de son équipe, ou pourquoi au contraire ses salariés ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes.

Découvrez les 6 clés pour rendre votre entreprise plus autonome et respirer à nouveau !

Pourquoi et comment déléguer ?

Découvrez les 6 clés pour rendre votre entreprise plus autonome et respirer à nouveau !

Déléguer.

Un mot simple, presque banal. Et pourtant, dans la vie d’un dirigeant, c’est une décision aussi stratégique que difficile à mettre en œuvre.

Trop souvent, on pense qu’on ira plus vite seul. Que former, encadrer, expliquer va nous coûter un temps fou. Ou qu’on est le seul à vraiment savoir faire. Ce réflexe, bien compréhensible, finit pourtant par nous enfermer. On se retrouve à tout faire, à courir après des urgences, à étouffer dans l’opérationnel… et à ne plus jamais toucher à l’essentiel.

Pourtant, la délégation n’est pas une perte de contrôle. C’est un acte de leadership. Une manière d’organiser son entreprise pour qu’elle fonctionne même quand on n’est pas là. Encore faut-il le faire de manière structurée.

Voici les six piliers d’une délégation efficace — sans stress, sans perte de qualité, et avec de vrais résultats.

1. Déléguer les bonnes tâches

Tout ne mérite pas d’être délégué, et tout ne peut pas l’être.

Le premier travail consiste donc à faire le tri dans ce que vous faites au quotidien. Il ne s’agit pas de céder ce que vous n’aimez pas, mais de cibler ce qui n’exige pas vos compétences. Les tâches récurrentes, techniques, chronophages sont souvent les premières à quitter votre agenda. À l’inverse, la vision, la stratégie, la relation client clé doivent rester entre vos mains.

En faisant cet exercice honnêtement, on se rend souvent compte qu’on passe un temps considérable sur des missions à faible valeur ajoutée.

Et ce temps, une fois libéré, devient un espace précieux pour réfléchir, décider, structurer. Bref, pour faire ce que seul vous pouvez faire et pour remplir votre rôle d’entrepreneur.

2. Choisir la bonne personne

Déléguer ne veut pas dire « refiler » une tâche à la première personne disponible.

C’est un choix stratégique. Car si la mission est confiée à quelqu’un qui n’a ni les compétences, ni la motivation, ni les moyens d’y arriver, c’est une perte de temps assurée — pour lui comme pour vous.

Il est donc essentiel de réfléchir à qui, dans votre équipe, a les ressources pour prendre le relais. Ce n’est pas forcément le plus expérimenté, ni celui qui a du temps. C’est celui ou celle qui comprend les enjeux, qui s’implique, qui peut progresser. Et surtout, c’est quelqu’un à qui vous pourrez faire confiance.

La délégation repose moins sur le niveau de compétence que sur la qualité de la relation.

3. Donner un brief clair

C’est sans doute l’erreur la plus fréquente : donner une mission sans en expliquer les contours. Ce qui est limpide pour vous ne l’est pas forcément pour l’autre. Or, si le brief est flou, le résultat sera décevant — voire contre-productif.

Déléguer sans brief revient à demander à votre collaborateur de partir faire des courses sans lui préciser ce qu’il doit acheter et où il doit aller.

Un brief efficace, ce n’est pas une liste de tâches. C’est un cadre : pourquoi cette mission est importante, ce que vous attendez concrètement, à quelle échéance, avec quels critères de réussite. C’est aussi l’occasion de préciser jusqu’où la personne peut aller seule, et à quel moment vous souhaitez être consulté. En posant ce cadre dès le départ, vous évitez les allers-retours et donc la perte de temps pour vous et votre collaborateur, mais aussi les doutes, les tensions. Et vous offrez à l’autre les conditions pour réussir.

4. Fournir les moyens

Une mission ne peut aboutir que si on donne à la personne les moyens de la mener à bien.

Ce point paraît évident, et pourtant… combien de délégations échouent parce qu’il manque un outil, un accès, un contact, ou simplement du temps ?

Prendre quelques minutes pour vérifier que tout est en place — documents, informations, personnes à solliciter, marge de manœuvre — peut éviter bien des blocages. Ce n’est pas une marque de défiance : c’est une marque de respect. Respect du travail à faire, respect de la personne à qui vous le confiez.

5. Accompagner sans surveiller

L’un des grands pièges de la délégation, c’est le contrôle excessif. On pense déléguer… mais on continue à vérifier chaque étape, à vouloir tout valider, à repasser derrière. Ce micro-management étouffe l’autonomie et la motivation. Et il finit souvent par envoyer un message très clair : « Je ne te fais pas confiance. »

L’alternative ? Un suivi régulier, mais léger. Un point hebdomadaire. Un canal de communication clair. Une posture de soutien plutôt que de contrôle. Ce cadre permet de garder le lien, de prévenir les dérives éventuelles… tout en laissant à la personne la liberté d’agir. Et cette liberté est souvent ce qui fait émerger les meilleures idées.

6. Valoriser et ajuster

Déléguer, ce n’est pas seulement transmettre une mission. C’est aussi créer une dynamique d’apprentissage. Et cette dynamique repose sur un ingrédient souvent oublié : le retour ou feedback.

Quand une tâche est terminée, prenez le temps de faire un point. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? Que retient-on pour la suite ?

Ce retour n’a pas besoin d’être long — mais il doit être sincère. Et surtout, il doit valoriser ce qui mérite de l’être. Trop souvent, le silence suit l’effort. Et cela finit par décourager.

En prenant ce temps de retour, vous améliorez votre propre manière de déléguer. Et vous permettez à votre équipe de progresser avec vous.

En conclusion

Déléguer, ce n’est pas abdiquer.

C’est assumer pleinement votre rôle de dirigeant.

C’est construire une organisation capable de fonctionner sans vous, au moins sur certains sujets.

C’est aussi créer les conditions pour que votre équipe monte en puissance, pour que vous puissiez vous concentrer sur l’essentiel, et pour que votre entreprise gagne en fluidité, en autonomie, en efficacité.

Alors oui, cela demande un peu de méthode, de clarté, et une vraie posture de leadership.

Mais une fois cette dynamique en place, tout devient plus simple. Et surtout : vous n’êtes plus seul à porter le poids de tout.

Envie d’y voir plus clair sur votre manière de déléguer ?

Deux possibilités s’offrent à vous :

1/ Téléchargez notre Ebook : https://www.mentorys.fr/nos-guides/pourquoi-et-comment-deleguer/

2/ Prenez rendez-vous l’un de nos business coachs pour profiter d’une séance de coaching de 30 minutes offerte : https://calendly.com/d/cnh8-stn-xn8/mentorys-seance-de-coaching-30-minutes

Pourquoi mes collaborateurs ne font-ils pas ce que je leur demande ?

Chef d’entreprise, vous-êtes-vous déjà demandé pourquoi vos collaborateurs ne faisaient pas ce que vous leur demandiez ? C’est d’autant plus surprenant voire décevant lorsqu’il s’agit de collaborateurs clés, eux-mêmes responsables d’équipes voire directeurs.